31.01.2019
La retirada : programme complet
La retirada : 80 ans déjà !
Du 2 au 17 février
Clap ciné, centre culturel et salle François Mitterrand
La Retirada c’était il y a 80 ans déjà. C’était nos parents, nos grands-parents. Ils étaient républicains. Ils étaient réfugiés. En février, Carmaux leur rend hommage avec des conférences, des projections, des expositions et concert de Serge Utgé-Royo, véritable temps fort de cet événement.
Entre juillet 1936 et mars 1939, un des évènements sociaux les plus intenses du XXème siècle s’est joué sur les terres d’Espagne. Dès le 19 juillet 1936, en riposte au coup d’Etat militaire, une puissante vague révolutionnaire submerge l’Espagne. Milices populaires, collectivités ouvrières et paysannes, comités d’auto-défense se multiplièrent dans tout le territoire.
Pendant près de trois ans, un combat acharné fait rage. Alors que les « démocraties » européennes refusent d’aider les forces républicaines, Hitler et Mussolini apportent une importante aide matérielle aux troupes franquistes. La bataille de l’Ebre, puis les prises de Barcelone et Madrid scellent la victoire de Franco. C’est le début d’une dictature sanglante qui durera 36 ans.
Une répression féroce s’abattit dès la fin du conflit. Des dizaines de milliers de condamnations à mort et peines de prison furent prononcées par les tribunaux franquistes. Début 1939, près de 500 000 républicains, dans le dénuement le plus total, franchissent les Pyrénées. Pour eux, débute une longue errance dans les camps du sud de la France, marquée par la souffrance et souvent la mort.
En février, la ville de Carmaux, en partenariat avec le centre culturel J-B. Calvignac, la médiathèque, Clap actions, Clap ciné, la Libre Pensée du Tarn et Denis Brouillard, leur rend hommage sous forme de conférences, projection et concert de Serge Utgé-Royo.
Samedi 2 février 2019 au Clap ciné
16h : conférence sur la Retirada avec Bruno Vargas (conférencier à l'INU J-F. Champollion) - gratuit
18h : dédicace du dernier livre de l’auteur Daniel Prévost - gratuit
21h : Projection De la retirada à la reconquista* d’E. Navarro / Tarif normal 7.90 € / réduit 6.50 €
Dimanche 3 février 2019 au Clap ciné
Projections : court métrage Boléro Paprika* et film Fils de Rojo* / Tarif normal 7.90 € / réduit 6.50 €
Du 2 au 23 février 2019 à la médiathèque du Centre J-B. Calvignac
Exposition Affiches de la guerre civile d’Espagne / Carteles de la guerra civil espa?ola / gratuit
Samedi 9 février 2019 à la médiathèque du Centre J-B. Calvignac
Conférence sur les affiches de propagande par Denis Brouillard / gratuit
*Descriptions des projections dans la plaquette culture
Samedi 16 février 2019 à 15h à la médiathèque du Centre J-B. Calvignac
Sylvie Anahory présentera son livre "Aucune terre ne sera mienne" qui est un roman inspiré de la vie du grand-père de l’auteure. Il commémore la guerre civile espagnole survenue en 1936. Le parcours romanesque du héros illustre les multiples facettes de cet événement majeur du XXe siècle.
Prix spécial du jury du Salon du livre de Mirepoix 2017.
La discussion sera suivie d'une dédicace par l'auteure.
Dimanche 17 février 2019 à la salle François Mitterrand
16h30 Concert de Serge Utgé-Royo (chant), accompagné de Leo Nissim (piano), Jean My Truong (percussions), Jack Ada (guitares), suivi d’un verre de l’amitié en compagnie des artistes.
L’exposition Affiches de la guerre civile d’Espagne / Carteles de la guerra civil espa?ola sera déplacée à la salle Mitterrand pour l’occasion.
Tarif : 13 euros / gratuit pour les moins de 12 ans
Renseignements et réservation : Suno Navarro 06 59 28 70 52 / suno.navarro@bbox.fr
Fils de réfugiés républicains espagnols, Serge Utgé-Royo est un bricoleur de mots, un baladeur de notes. Sa voix chaude et puissante dégage une émotion propice à l’évocation des grands évènements de l’histoire sociale. La révolte chevillée au corps et la tendresse pour compagne, il chante. Comédien, poète, il est avant tout un homme de passion, de mémoire et d’idéaux. En l’écoutant on se demande parfois quel plaisir prime sur l’autre : entendre ses mots ou écouter sa voix. Si vous aimez la justice et la liberté, vous aimerez Serge Utgé-Royo.
« Il y a forcément un peu de Ferré chez cet artiste, qui fédère sur son nom un public fidèle et nombreux. Cela prouve que l’on peut encore se tailler une carrière honorable sans baisser l’échine devant le marketing musical… Quelque part entre Ferré et Ibañez, vous pouvez aller l’écouter les yeux fermés… et les oreilles ouvertes ! » Valérie Lehoux, Télérama
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