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13.04.2012

Roman : Frago, l'invention du bonheur

Helvet, fidèle lecteur, nous fait part de son dernier "coup de coeur" :

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J'ai beaucoup aimé l'ouvrage de Sophie Chauveau : "Fragonard, l'invention du bonheur".

A la fois récit et biographie, voici 400 pages passionnantes, où, dans un environnement historique toujours présent, le fonds et la forme contribuent à  évoquer le difficile, parfois improbable parcours d'artistes-peintres dont  la célébrité reste intacte, et qui sont alors confrontés aux bouleversements politiques, institutionnels, sociaux et culturels liés à la fin de la monarchie. C'est l'heure de la Révolution, de ses avancées, de ses excès aussi.

A déguster sans modération.

Ma note :

  Ce livre est disponible à la bibliothèque des adultes, cote R CHA

Quatrième de couverture

Paris 1761, dans le rougeoiement crépusculaire de la monarchie, une couleur nouvelle apparaît, un « jaune vie » éclatant, qui va révolutionner d'un sourire l'art pictural. Fragonard invente le bonheur... et Sophie Chauveau, avec le talent si particulier qui est le sien, brosse avec un formidable luxe de détails, la fresque foisonnante et méconnue de ses soixante-quatorze années d'existence.

Du soleil de Grasse aux ruelles lugubres de la capitale, des ateliers de Chardin ou Boucher à l'école de Rome, d'un Louvre totalement inconnu, véritable cité des artistes, aux intrigues assassines des salons du Paris pré-révolutionnaire, des horreurs de la Terreur aux diktats imprévisibles de l'Empire, Jean-Honoré Fragonard traverse miraculeusement un demi-siècle de chaos.

Éternel amoureux d'une famille recomposée très particulière et de la ribambelle d'animaux qui l'entoure, Fragonard est le jouet des caprices des puissants mais ne se soumet qu'à son seul désir : peindre. Précurseur des impressionnistes, premier conservateur du futur musée du Louvre par la grâce de Napoléon avec le soutien actif de David, il pose un regard nouveau sur l'amour, ivre de couleurs et de lumière. « Frago » comme il signe lui-même ses oeuvres, aura toujours choisi la voie faussement futile de la légèreté. Certains historiographes de l'art ne lui ont jamais pardonné. Sophie Chauveauu balaie leurs doutes avec jubilation et une profonde tendresse.

14:44 Publié dans Coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fragonard |  Facebook |