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12.01.2014

Documentaire : une poésie révélée et révélatrice...

Coup de cœur sur un auteur plus que discret : Pascal d'Aubriac.

Ce poète, habitant Carmaux, ne se mettra jamais en avant, la poésie est pour lui un acte intime et personnel, à l'opposé de toute idée de "se montrer".

Après avoir évolué en région parisienne dans des milieux littéraires très spécialisés et prestigieux, il arrive à Carmaux au début des années 90 et devient membre fondateur de l'association de poésie ARPO. Il sera dévoué à cette entreprise durant de longues années, passant des jours entiers de travail à la gestion bénévole de ce pôle de poésie local, totalement passionné et impliqué.

 

Il serait dommage de passer à côté d'une personnalité comme celle de Pascal d'Aubriac, dont les écrits sont purement sublimes ! D'autant que c'est un homme absolument charmant, doté d'une intégrité à toute épreuve et dont la beauté intérieure éclaire ses textes de façon indicible. Pour ma part, je suis fan depuis longtemps, le deviendrez-vous aussi ?

 

Découvrez sa poésie lumineuse et subtile, laissez-vous séduire pas ces mots, en apparence si simples, dont la lecture vous remplira de secrètes émotions, laissez-vous porter par la musicalité de ses phrases...Osez faire l'expérience de la poésie quand tout, autour de vous, semble vous entraîner vers un mur : croyez-moi, c'est une porte qui s'ouvre...enfin.

 

Quatre recueils édités, un à paraître, nous en avons trois à vous proposer au rayon fonds local, espace adultes de notre médiathèque, cote L 841 AUB :

Syllabe du ciel.jpg

 

Syllabe du ciel, éd. Arcam 1989 ;

Jean-Marie Olingue, alors Président de l'Académie des Poètes classiques de France et Rédacteur en chef de l'Albatros, à propos de « Syllabe du ciel » : Il y a, en ces poèmes, le tremblement d'une présence divine, la « syllabe de cristal » parvenant à saisir la nudité brûlante de l’Être sous les apparences les plus modestes. Toute écriture recèle et dévoile un mystère ; celle de Pascal d'Aubriac réussit à préserver son secret tout en ayant souci de nous le faire partager avec le plus de ferveur et de simplicité possibles. Sa voix fraternelle mais éblouie de transcendance nous féconde pour que nous puissions, à notre tour, créer la beauté, aider les hommes à conquérir l'harmonie perdue. Il ne cesse, en effet, de nous murmurer : « Accomplis ce que tu portes ».

 

 

 

Où s'aiguise l'absence, éd. Arcam 1993 ; 

 

Chaque aube, j'irai te voir,

éd. Trident neuf 2003

Où s'aiguise l'absence.jpg

Chaque aube, j'irai te voir.jpg

 





















"Je ne m'accroche plus à l'herbe périssable,

Car ma seule demeure est celle de tes yeux.
Mon unique pays est un soir lumineux :
Ecoutez-le rêver dans la rumeur du sable..." Pascal d'Aubriac

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