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16.10.2015

Roman: Un magnifique portrait de femme

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Bilqiss

Saphia Azzeddine

Stock

Roman adulte : R AZZ 

 

 

 

Bilqiss, est une femme qui a décidé de choisir sa vie, de ne pas subir les règles imposées et de se révolter. Elle vit dans un pays où règne la terreur portée par des fanatiques. Un jour, elle va prendre la place du muezzin et faire l'appel à la prière, pour cette faute elle va être condamnée. Débute alors le récit d'une jeune femme emprisonnée qui attend son jugement, la lapidation. On suit son procès. 

Bilqiss nous impose rapidement le respect et l'admiration par son éloquence et son courage. Elle revendique son droit à la spiritualité, à adorer Dieu, mais elle refuse de se soumettre aux règles rigides et moyenâgeuse de sa patrie. Elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense des hommes, Dieu n'est pas comme eux, il est amour, tolérance et paix.

Saphia Azzeddine nous brosse le portrait d'une femme qui ose braver les hommes et leur interprétation du Coran, quitte à y laisser la vie pour défendre ses idées et sa liberté. Une écriture d'une touchante poésie et d'une justesse incroyable qui magnifie cette véritable ode à la tolérance. Une femme est prête à mourir pour sa liberté de penser. Face au juge, elle nous livre sa propre interprétation du Coran et combat les préjugés. 

Beaucoup de réflexions sur la culture, le respect des êtres. Un roman captivant, bouleversant qui éveille les consciences sur nos comportements. Un roman fort !

15.10.2015

Atelier informatique : créer son site internet

 

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Créer facilement son site internet (ou blog) de A à Z comme un vrai pro sans entrer la moindre ligne de code HTML, le personnaliser avec comme seule limite votre imagination.

Indispensable : Connaître l’environnement Windows et Internet et savoir se servir de son ordinateur (être capable d’effectuer un copier-coller, d’enregistrer un document, d’aller chercher des images dans son propre pc)

4 séances :

 

jeudi 12/11/2015 14h00 à 17h00 3h  
jeudi 19/11/2015 14h00 à 17h00 3h  
jeudi 26/11/2015 14h00 à 17h00 3h  
jeudi 03/12/2015 14h00 à 17h00 3h  

Renseignements et inscriptions : Université Pour Tous : albi.universitepopulaire.fr/

13.10.2015

Roman : Ces personnages, dans l'ombre...

une-saison-à-longbourn.jpgUne saison à Longbourn / Jo Baker


espace romans adultes, cote R BAK

 

 

 

 

 

 

 Une conception et une réalisation originales : si vous avez lu et aimé "Orgueil et préjugés" de Jane Austen, romancière du début du 19ème siècle, alors nul doute que vous trouverez un intérêt à découvrir cette histoire relatée par Jo Baker, écrivain de notre époque.

Celle-ci a eu l'ambition de révéler tout un aspect caché du petit monde "austénien", à savoir la dose inépuisable de labeur, de patience, de dévouement, de résistance... (la liste est longue) que se devait de posséder toute personne travaillant au service des Elisabeth, Jane et autres Emma de cette époque si "charmante"...

Vous l'avez compris, les héros de ce roman sont les domestiques, en l’occurrence de la famille Bennet, tout droit sortie du roman de Jane Austen.

Si le début manque un peu de clarté au niveau de la présentation des personnages, on entre bien vite dans cet univers ingrat et assez sordide, disons-le, des conditions de vie et de travail des serviteurs de l'époque, avoisinant quelque peu celles de l'esclavagisme.

C'est un envers du décor intéressant et documenté, que l'on a peu l'occasion de voir mis en lumière. Les personnages sont attachants, vivant leurs passions dans l'abnégation bien souvent, toujours au service de ceux qui leurs sont supérieurs selon une conception d'époque stupide, injuste et destructrice.

Quatrième de couverture : Sur le domaine de Longbourn, vivent Mr et Mrs Bennet et leurs vénérables filles, en âge de se marier.
A l’étage inférieur veillent les domestiques. Personnages fantomatiques dans le célèbre roman de Jane Austen, Orgueil et préjugés, ils deviennent ici des êtres de chair et de sang qui, du matin au soir, astiquent, frottent, pétrissent et vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs bien-aimés patrons. Mais ce que les domestiques font dans la cuisine, sans être observés, pendant qu'Elizabeth et Darcy tombent amoureux a l’étage, relève d'eux seuls. Une histoire d'amour peut en cacher une autre, et qui sait quel secret enfoui risque de ressurgir.

10.10.2015

Des histoires, encore !!!

Marie-Noëlle et Geneviève de l'association "La Maison du  Soir"

 invitent les enfants à partir de 3 ans à les rejoindre pour 

 

L'heure du livre et du conte

 

 

 Mercredi 21 octobre

 

de 16h à 17h

 

N'oubliez pas de vous inscrire une semaine avant, en téléphonant (05 63 76 85 85) ou en adressant un courriel (mediatheque@carmaux.fr).

03.10.2015

Une rencontre enrichissante et conviviale

La médiathèque de Carmaux en partenariat avec le Salon du livre de Gaillac, a proposé à ses lecteurs de rencontrer l'auteur espagnol Victor del Arbol, le Vendredi 2 Octobre de 17h à 19h

 

Il se définit comme un auteur de romans noir. Il vient d'obtenir pour son dernier roman "Toutes les vagues de l'océan", le Grand Prix de Littérature Policière étrangère 2015.

Victor del Arbol 2 octobre 2015 (3).JPG

 

 

 

Voici quelques exemples des échanges: 

 

Comment procédez-vous ?

 

Par exemple, pour mon dernier roman "Toutes les vagues de l'océan", je pars d’une question centrale, qui est ici celle de la liberté. Quelle est-elle ? Quel est le prix à payer ? Un temps introduit à un autre, il n’y a pas deux romans qui avancent en parallèle, mais une relation constante entre le présent et le passé. Tous les personnages viennent du passé, que je propose d’explorer plutôt que d’expliquer.

 

Victor del Arbol 2 octobre 2015 (2).JPG

Ecrivez-vous le livre dans la continuité ou procédez-vous par assemblage ?

J’écris comme on lit. Je commence dans le présent, et le présent fait que je me pose des questions en rapport avec le passé et la mémoire. 

 

Qu’est-ce qui vous vient en premier : l’histoire ou les personnages ? Est-ce qu’il arrive que des personnages naissent en cours d’écriture ?

 

Non. J’ai tous les personnages avant d’écrire. Le puzzle ne marche que si chaque pièce s’emboîte. Il n’y a pas lieu d’improviser. Les personnages ont une voix et un rôle concrets. On peut parler de leur personnalité, il n’y en a aucun qui soit un moyen. Je travaille sur la biographie de chacun. Tous ont une vie. J’ai besoin de les comprendre avant de les mettre en relation. Pour moi, le personnage est toujours plus important que l’histoire.  Je travaille sur les détails, je cherche la manière dont ils pourraient dire les choses de la façon la plus naturelle.

Vous écrivez de très gros romans…

 

L’aspect, la longueur importent peu. Ce qui compte, c’est d’emprunter le chemin qui convient. Le concept de roman total m’intéresse, le roman qui explique tout un monde. Je ne pense pas à la longueur, je pense à l’histoire, et je finis quand je finis.

Victor del Arbol 2 octobre 2015.JPG 

La rencontre s'est clôturée par une séance de dédicace.

 

Vous pouvez emprunter ou réserver ses trois romans à la médiathèque : RP ARB

ou le retrouver Samedi 3 et Dimanche 4 Octobre au salon du Livre de Gaillac

01.10.2015

On joue à quoi ?

La ludothèque itinérante,

proposée par les "Eclaireurs de France" , reprend ses activités

pour les enfants de 5 à 12 ans

accompagnés d'un adulte

De 14h30 à 16h

 

le samedi 10 octobre 2015

 

N'oubliez pas de vous inscrire à l'atelier une semaine avant, en téléphonant ( 05 63 76 85 85) ou en adressant un courriel (mediatheque@carmaux.fr) !

23.09.2015

prochain atelier peinture

 l'Atelier peinture animé par Sylvie

 

Samedi 3 octobre :

le chacheur  (paysage peint sur format marine)

  de 10h15 à 11h45, pour les 5-7 ans

de 14h15 à 15h45 et de 16h à 18h, pour les 6-12 ans

N'oubliez pas de vous inscrire à l'atelier une semaine avant par téléphone (05 63 76 85 85) ou par courriel (mediatheque@carmaux.fr)

22.09.2015

Rappel : Rencontrez un auteur de Romans Policiers espagnol

Vendredi 2 Octobre à 17h

Médiathèque de Carmaux

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Víctor del Árbolné en 1968 à Barcelone, est un romancier espagnol, auteur de roman policier.

 

La parution en 2011 de La Tristesse du samouraï, traduit en une douzaine de langues et best-seller en France, lui apporte la notoriété. Pour ce roman, il remporte plusieurs distinctions, notamment le prix du polar européen en 2012.

 

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La tristesse du samouraï

 « Trois générations marquées au fer rouge par une femme infidèle. L'incartade a transformé les enfants en psychopathes, les victimes en bourreaux, le code d’honneur des samouraïs en un effroyable massacre. Et quelqu’un doit laver le péché originel. »

 

L'auteur nous plonge dans une intrigue particulièrement riche, se jouant sur deux époques de l'histoire espagnole séparées de 40 ans. L’enlèvement d’une enfant ayant pour lien un drame s’étant passé lors de la guerre civile espagnole. Une sombre histoire de vengeance, où l'on découvre comment les erreurs du passé se répercutent sur le présent, lors d'un voyage d'allers-retours entre les années 40 et 80 en Espagne. Brillant et tranchant comme le sabre...

Aussi tragique que passionnant, l’auteur nous offre là un chef d’œuvre : force et singularité des personnages, servis par une qualité d'écriture certaine.

 

C'est l'époque franquiste et post franquiste qui est restituée, avec ses jeux de pouvoir et de haine. Ce roman noir, plus qu'un thriller, est une grande réussite avec une composante historique intéressante.

 

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La maison des chagrins

 

« Eduardo tente de survivre dans un appartement sans âme, grâce à l’alcool et aux psychotropes que lui prescrit la psychiatre chargée de sa réinsertion. Il vient de purger une peine de prison pour le meurtre du chauffard qui a tué sa femme et sa fille, voilà quatorze ans. Peintre autrefois coté, il gagne sa vie en exécutant à la chaîne des portraits anonymes que sa galeriste place dans les grandes surfaces. Un jour, celle-ci lui transmet une bien étrange commande : une célèbre violoniste lui demande de réaliser le portrait de l’homme qui a tué son fils. Elle veut pouvoir déchiffrer sous les traits de l’homme les caractéristiques de l’assassin. Unis dans la même douleur, la commanditaire et l’artiste ouvrent bientôt la boîte de Pandore, déchaînant tous les démons qui s’y trouvaient enfouis. Le pinceau d’Eduardo met au jour une galerie d’êtres tourmentés, enfermés dans un drame qui a figé leur existence : un jeune Chinois androgyne qui fait commerce de son corps, un fils de combattant de l’OAS enrichi par le gaz et le pétrole d’Alger, un ex-agent de la police politique de Pinochet, un Arménien sans foi ni loi, une jeune fille abusée par l’amant de sa mère, un mercenaire soufi… »

 

Autant de personnages qui hantent la maison des chagrins, pris au piège d’une vengeance désespérée et d’un hasard qui n’est que l’autre nom du destin. Assemblant sous les yeux du lecteur les mille et une pièces d’un terrifiant puzzle, Víctor del Árbol signe un roman vertigineux de maîtrise, glaçant de noirceur et désarmant d’humanité.

La Maison des chagrins est vraiment un fabuleux et magnifique roman noir, porté par une écriture puissante, élégante et racée, ainsi que des personnages dont l'auteur dissèque la psychologie complexe. L'intrigue, en apparence simple, se révèle être en réalité une véritable construction.

 

Tout l'art de l'auteur est de créer des personnages, les faire vivre, nous les faire aimer ou détester. Une histoire sombre dénuée d'espoir. Un livre qui se lit avec beaucoup de plaisir où l'on s'enfonce dans la noirceur de ces âmes humaines qui composent un tableau complexe où tous les destins sont entrelacés, unis dans un même cauchemar. 

 

 

En ne dévoilant son ampleur, sa profondeur et ses multiples intrications que petit à petit, l’auteur offre un récit captivant. Au fil des rebondissements et des retournements de situation, le final est radicalement différent de l'image que l'on imaginait initialement.

 

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Toutes les vagues de l'océan

 

« Gonzalo Gil reçoit un message qui bouleverse son existence : sa sœur, de qui il est sans nouvelles depuis de nombreuses années, a mis fin à ses jours dans des circonstances tragiques. Et la police la soupçonne d'avoir auparavant assassiné un mafieux russe pour venger la mort de son jeune fils. Ce qui ne semble alors qu'un sombre règlement de comptes ouvre une voie tortueuse sur les secrets de l'histoire familiale et de la figure mythique du père, nimbée de non-dits et de silences. Cet homme idéaliste, parti servir la révolution dans la Russie stalinienne, a connu dans l'enfer de Nazino l'incarnation du mal absolu, avec l'implacable Igor, et de l'amour fou avec l'incandescente Irina. La violence des sentiments qui se font jour dans cette maudite «île aux cannibales» marque à jamais le destin des trois protagonistes et celui de leurs descendants. Révolution communiste, guerre civile espagnole, Seconde Guerre mondiale, c'est toujours du côté de la résistance, de la probité, de l'abnégation que ce parangon de vertu, mort à la fleur de l'âge, a traversé le siècle dernier. Sur fond de pression immobilière et de mafia russe, l'enquête qui s'ouvre aujourd'hui à Barcelone rebat les cartes du passé. La chance tant attendue, pour Gonzalo, d'ébranler la statue du commandeur, de connaître l'homme pour pouvoir enfin aimer le père. »

  

Toutes les vagues de l'océan déferlent dans cette admirable fresque d'un XXe siècle dantesque porteur de toutes les utopies et de toutes les abjections humaines. Une fresque dont le point de départ est l’idéalisme des jeunes communistes partis à Moscou avec une bourse d’étude pour aider la Russie à se développer et qui ont découvert l'horreur des régimes totalitaires. 3 personnages : Elias, Irina et Igor. Ils sont liés par la haine, le sang et le poids des secrets de famille qui rejailliront sur leurs descendants. De la Sibérie des années 30, à la corruption à Barcelone de nos jours, en passant par l'époque franquiste. Quand l'idéalisme se brise face à la nécessité de survivre. Haletant et rebondissant. Víctor del Árbol nous emporte dans une histoire ou les actes commis hier explosent sur la vie des descendants d'aujourd'hui. 

  

Vous pouvez emprunter ou réserver

ces trois romans à la médiathèque

RP ARB

16.09.2015

Encore des histoires !

Marie-Noëlle et Geneviève de l'association "La Maison du  Soir"

 invitent les enfants à partir de 3 ans à les rejoindre pour 

 

L'heure du livre et du conte

 

 

 

 

Mercredi 30 septembre

 

Mercredi 21 octobre

 

Mercredi 25 novembre

 

de 16h à 17h

 

N'oubliez pas de vous inscrire une semaine avant, en téléphonant (05 63 76 85 85) ou en adressant un courriel (mediatheque@carmaux.fr).

12.09.2015

Des jeux !

La ludothèque itinérante,

proposée par les "Eclaireurs de France" , reprend ses activités

pour les enfants de 5 à 12 ans

accompagnés d'un adulte

De 14h30 à 16h

 

le samedi 26 septembre 2015

le samedi 10 octobre 2015

le samedi 28 novembre 2015

N'oubliez pas de vous inscrire à l'atelier une semaine avant, en téléphonant ( 05 63 76 85 85) ou en adressant un courriel (mediatheque@carmaux.fr) !

05.09.2015

Atelier d'écriture créative

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 Stéphanie Chaulot, auteure et éditrice carmausine, vous donne rendez-vous pour les prochains atelier d'écriture créative les

Samedi 19 septembre,

Samedi 10 octobre,

Samedi 21 novembre

de 10h15 à 11h45

Pour les jeunes de plus de 14 ans et les adultes.

02.09.2015

Venez rencontrer un auteur de Romans Policiers espagnol

Vendredi 2 Octobre à 17h

Médiathèque de Carmaux

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Víctor del Árbol, né en 1968 à Barcelone, est un romancier espagnol, auteur de roman policier.

 

La parution en 2011 de La Tristesse du samouraï, traduit en une douzaine de langues et best-seller en France, lui apporte la notoriété. Pour ce roman, il remporte plusieurs distinctions, notamment le prix du polar européen en 2012.

 

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La tristesse du samouraï

 « Trois générations marquées au fer rouge par une femme infidèle. L'incartade a transformé les enfants en psychopathes, les victimes en bourreaux, le code d’honneur des samouraïs en un effroyable massacre. Et quelqu’un doit laver le péché originel. »

 

L'auteur nous plonge dans une intrigue particulièrement riche, se jouant sur deux époques de l'histoire espagnole séparées de 40 ans. L’enlèvement d’une enfant ayant pour lien un drame s’étant passé lors de la guerre civile espagnole. Une sombre histoire de vengeance, où l'on découvre comment les erreurs du passé se répercutent sur le présent, lors d'un voyage d'allers-retours entre les années 40 et 80 en Espagne. Brillant et tranchant comme le sabre...

Aussi tragique que passionnant, l’auteur nous offre là un chef d’œuvre : force et singularité des personnages, servis par une qualité d'écriture certaine.

 

C'est l'époque franquiste et post franquiste qui est restituée, avec ses jeux de pouvoir et de haine. Ce roman noir, plus qu'un thriller, est une grande réussite avec une composante historique intéressante.

 

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La maison des chagrins

 

« Eduardo tente de survivre dans un appartement sans âme, grâce à l’alcool et aux psychotropes que lui prescrit la psychiatre chargée de sa réinsertion. Il vient de purger une peine de prison pour le meurtre du chauffard qui a tué sa femme et sa fille, voilà quatorze ans. Peintre autrefois coté, il gagne sa vie en exécutant à la chaîne des portraits anonymes que sa galeriste place dans les grandes surfaces. Un jour, celle-ci lui transmet une bien étrange commande : une célèbre violoniste lui demande de réaliser le portrait de l’homme qui a tué son fils. Elle veut pouvoir déchiffrer sous les traits de l’homme les caractéristiques de l’assassin. Unis dans la même douleur, la commanditaire et l’artiste ouvrent bientôt la boîte de Pandore, déchaînant tous les démons qui s’y trouvaient enfouis. Le pinceau d’Eduardo met au jour une galerie d’êtres tourmentés, enfermés dans un drame qui a figé leur existence : un jeune Chinois androgyne qui fait commerce de son corps, un fils de combattant de l’OAS enrichi par le gaz et le pétrole d’Alger, un ex-agent de la police politique de Pinochet, un Arménien sans foi ni loi, une jeune fille abusée par l’amant de sa mère, un mercenaire soufi… »

 

Autant de personnages qui hantent la maison des chagrins, pris au piège d’une vengeance désespérée et d’un hasard qui n’est que l’autre nom du destin. Assemblant sous les yeux du lecteur les mille et une pièces d’un terrifiant puzzle, Víctor del Árbol signe un roman vertigineux de maîtrise, glaçant de noirceur et désarmant d’humanité.

La Maison des chagrins est vraiment un fabuleux et magnifique roman noir, porté par une écriture puissante, élégante et racée, ainsi que des personnages dont l'auteur dissèque la psychologie complexe. L'intrigue, en apparence simple, se révèle être en réalité une véritable construction. En ne dévoilant son ampleur, sa profondeur et ses multiples intrications que petit à petit, l’auteur offre un récit captivant. Au fil des rebondissements et des retournements de situation, le final est radicalement différent de l'image que l'on imaginait initialement.

 

Tout l'art de l'auteur pour créer des personnages, les faire vivre, nous les faire aimer ou détester. Une histoire sombre dénuée d'espoir qui nous dévoile une véritable toile d'araignée qui se dévoile au fil des pages. Un livre qui se lit avec beaucoup de plaisir ou l'on s'enfonce dans la noirceur de ces âmes humaines qui composent un tableau complexe qui se dévoile au fil des pages ou tous les destins sont entrelacés, unis dans un même cauchemar. 

 

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Toutes les vagues de l'océan

 

« Gonzalo Gil reçoit un message qui bouleverse son existence : sa sœur, de qui il est sans nouvelles depuis de nombreuses années, a mis fin à ses jours dans des circonstances tragiques. Et la police la soupçonne d'avoir auparavant assassiné un mafieux russe pour venger la mort de son jeune fils. Ce qui ne semble alors qu'un sombre règlement de comptes ouvre une voie tortueuse sur les secrets de l'histoire familiale et de la figure mythique du père, nimbée de non-dits et de silences. Cet homme idéaliste, parti servir la révolution dans la Russie stalinienne, a connu dans l'enfer de Nazino l'incarnation du mal absolu, avec l'implacable Igor, et de l'amour fou avec l'incandescente Irina. La violence des sentiments qui se font jour dans cette maudite «île aux cannibales» marque à jamais le destin des trois protagonistes et celui de leurs descendants. Révolution communiste, guerre civile espagnole, Seconde Guerre mondiale, c'est toujours du côté de la résistance, de la probité, de l'abnégation que ce parangon de vertu, mort à la fleur de l'âge, a traversé le siècle dernier. Sur fond de pression immobilière et de mafia russe, l'enquête qui s'ouvre aujourd'hui à Barcelone rebat les cartes du passé. La chance tant attendue, pour Gonzalo, d'ébranler la statue du commandeur, de connaître l'homme pour pouvoir enfin aimer le père. »

  

Toutes les vagues de l'océan déferlent dans cette admirable fresque d'un XXe siècle dantesque porteur de toutes les utopies et de toutes les abjections humaines. Une fresque dont le point de départ est l’idéalisme des jeunes communistes partis à Moscou avec une bourse d’étude pour aider la Russie à se développer et qui ont découvert l'horreur des régimes totalitaires. 3 personnages : Elias, Irina et Igor. Ils sont liés par la haine, le sang et le poids des secrets de famille qui rejailliront sur leurs descendants. De la Sibérie des années 30, à la corruption à Barcelone de nos jours, en passant par l'époque franquiste. Quand l'idéalisme se brise face à la nécessité de survivre. Haletant et rebondissant. Víctor del Árbol nous emporte dans une histoire ou les actes commis hier explosent sur la vie des descendants d'aujourd'hui. 

  

Vous pouvez emprunter ou réserver ces trois romans à la médiathèque

RP ARB

29.08.2015

Atelier peinture : tout un programme

Voici le programme de l'Atelier peinture animé par Sylvie

Samedi 12 septembre :

le détail (peinture)

Samedi 3 octobre :

le chacheur  (paysage peint sur format marine)

Samedi 7 novembre :

Monsieur Godasse (peindre 1 chaussure d'après Gaston Chaissac) - porter de vieilles chaussures

Samedi 5 décembre : anges, étoiles (volume : bois, fil de fer)

 

 de 10h15 à 11h45, pour les 5-7 ans

de 14h15 à 15h45 et de 16h à 18h, pour les 6-12 ans

N'oubliez pas de vous inscrire à l'atelier une semaine avant par téléphone (05 63 76 85 85) ou par courriel (mediatheque@carmaux.fr)

30.06.2015

Un écho de la Fête de la musique à la médiathèque

La fête de la musique a réuni un public curieux et enthousiaste le samedi 20 juin dernier dans l'enceinte du Centre Culturel.

à 20h30 sur les marches de la médiathèque, la chorale carmausine Ensolmineur, dirigée par Marlène Azam, se produisait en toute convivialité et dans la bonne humeur :

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et à partir de 21 H le groupe cordais La Talvera entraînait tout le monde dans son univers musical dansant et évocateur de contrées proches ou lointaines.

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Et quelques spectateurs nous ont fait le plaisir d'accompagner la musique de leurs pas de danse !

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26.06.2015

Bistrot poétique

201411152018-full.jpgMardi 30 juin

à 20h30

Salle Pendariès

 

 

Pour vous donner un avant-goût du festival  A  Fleur de peau,

Anne-Marie Castagner (harpe celtique)  et Thierry Cazals (flûte)

illustreront les poèmes celtiques choisis et lus

par Gérard Cathala et Paule Bruel (de l'association ARPO).

 

Venez nombreux !2492219257.JPG

 

Entrée libre