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25.02.2017

DVD, coups de cœur du Club "Troc Cultures"

 269651.jpgUmrika

Prashant Nair Suraj Sharma Tony Revolori Prateik Babbar

DVD UMR

 

 

Les habitants de Jivatpur sont galvanisés par le voyage de l’un d’entre eux, parti conquérir «Umrika». L’Amérique, ils la découvrent à travers les cartes postales qu’il envoie. Mais quand il cesse d’écrire, son petit frère se lance à sa recherche.

 

Dépaysante et humaine, cette comédie dramatique est à la fois belle et poignante. Le film aborde des thèmes aussi graves que l'immigration, le fossé entre les cultures, le décalage entre grandes villes et la vie à la campagne. On se régale de la vision naïve et décalée de l'Amérique qu'ont les indiens du petit village. Dépaysante et humaine, cette comédie dramatique déconstruit habilement les fantasmes et mythologies des eldorados, quels qu’ils soient. Une jolie découverte illuminée par le comédien Suraj Sharma. Ce film sensible, généreux et bourré de charme traite avec subtilité des rêves d'évasion et de la fascination qu'exercent l'Amérique et les cultures occidentales sur des peuples privés d'opulence.

Prashant Nair aborde des thèmes aussi graves que l’immigration, le fossé entre les cultures, le décalage entre les grandes villes et la vie à la campagne, avec un humour teinté d’une réjouissante ironie. On se régale de la vision très naïve et décalée de l’Amérique qu’ont les Indiens du petit village.

24.02.2017

Atelier peinture

image flyer peinture_2012.jpg

Samedi 4 mars

tatouage

(peinture)

 

pour les 5-7 ans : de 10h15 à 11h45

pour les 6-12 ans : de 14h15 à 15h45

                           ou de 16h à 18h

N'oubliez pas de vous inscrire à l'atelier une semaine avant

par téléphone (05 63 76 85 85)

ou par courriel (mediatheque@carmaux.fr)

21.02.2017

DVD, coups de cœur du Club "Troc Cultures"

Fatima_ORIGINAL.jpgFatima 

Philippe Faucon Soria Zeroual Zeroual Zita Hanrot 

DVD FAT

 

 

 

Fatima vit seule avec ses deux filles: Souad, 15 ans, adolescente en révolte, et Nesrine, 18 ans, qui commence des études de médecine. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec ses filles. Toutes deux sont sa fierté, son moteur, son inquiétude aussi. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible, Fatima travaille comme femme de ménage avec des horaires décalés. Un jour, elle chute dans un escalier. En arrêt de travail, Fatima se met à écrire en arabe ce qu’il ne lui a pas été possible de dire jusque-là en français à ses filles.

 

Ce film aborde avec subtilité plusieurs thèmes: l'adaptation, l'illettrisme, le racisme, l’intégration, le dialogue entre générations. Les actrices sont formidables. Le film est court et riche, profondément humain, émouvant et enrichissant. Un film touchant, lumineux et humaniste ! Le réalisateur pose un regard sobre et bienveillant tout en dénonçant les affronts du quotidien que subit cette femme. 

 

Philippe Faucon aborde la difficulté de l'intégration traité avec délicatesse et sensibilité. Aucune musique additionnelle ne vient ajouter un surcroît d'émotion, le scénario avance avec une infinie douceur. Le film nous séduit par sa profonde humanité. Il signe de beaux portraits, à travers deux générations, questionne l'identité comme la dignité. Ce film subtil et poignant pose des questions simples mais essentielles. Un attachant portrait de femme qui est aussi une subtile analyse sociale.

17.02.2017

Bande dessinée, coups de cœur du Club "Troc Cultures"

Josephine-Baker.jpgJoséphine Baker

Catel Muller (Dessinateur), José-Louis Bocquet (Scénario)

 

BD BOC

 

 

 

 

Entre glamour et humanisme, la vie tumultueuse de la première star mondiale noire. Joséphie Baker a 20 ans quand elle débarque à Paris en 1925. En une seule nuit, la petite danseuse américaine devient l'idole des Années Folles, fascinant Picasso, Cocteau, Le Corbusier ou Simenon. Dans le parfum de liberté des années 1930, Joséphine s'impose comme la première star noire à l'échelle mondiale, de Buenos Aires à Vienne, d'Alexandrie à Londres. Après la guerre et son engagement dans le camp de la résistance française, Joséphine décide de se vouer à la lutte contre la ségrégation raciale. La preuve par l'exemple : au cours des années 1950, dans son château des Milandes, elle adopte douze orphelins d'origines différentes, la tribu arc-en-ciel. Elle chantera l'amour et la liberté jusqu'à son dernier souffle. 

 

Catel Muller et José-Louis Bocquet poursuivent leur hommage aux femmes engagées qui ont marqué leur temps. Ils nous dressent le portrait d'une femme aux idéaux sociaux et politiques forts qu'elle défendra jusqu'à son dernier souffle. L'ouvrage revient sur des épisodes peut-être moins connus de la vie de Joséphine Baker, à commencer par ses nombreux engagements politiques. 

 

Portrait d'une danseuse originaire du Missouri devenue la première star noire mondiale et qui s'est engagée dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale et dans la lutte contre le racisme. Joséphine Baker, chanteuse, danseuse, actrice, résistante, avait un seul but s'élever de la misère d'où elle est issue. Au-delà de l'image très stéréotypée de cette artiste, danseuse au costume exotique et au déhanché légendaire, les auteurs nous montrent à quel point elle était une artiste complète, accomplie, qui a traversé les nombreuses épreuves de son époque avant de parvenir à la reconnaissance.

 

La bande dessinée est séquencée en courts chapitres chronologiques, résumant les étapes importantes de la vie de l'artiste. Les dessins de Catel Muller rendent bien la luminosité de la danseuse avec une mention spéciale pour les visages étonnamment expressifs. Un roman graphique d'une grande richesse et qui rend un bel hommage à cette artiste talentueuse qui parvint à s'imposer en véritable icône. Un travail rigoureux et soigné.

14.02.2017

Tu viens jouer ?

La ludo'nomade des éclés

 

des jeux pour les enfants de 5 à 12 ans

accompagnés d'un adulte

De 14h30 à 16h

 

le samedi 25 février 2017

 

N'oubliez pas de vous inscrire à l'atelier une semaine avant, en téléphonant

(05 63 76 85 85)

ou en adressant un courriel (mediatheque@carmaux.fr)

12.02.2017

Une histoire, encore !

  Les conteuses de  l'association "La Maison du  Soir"

 vous racontent de belles histoires

 L'heure du livre et du conte

 

  Mercredi 22 février 2017

 de 16h à 17h

pour les enfants à partir de 3 ans

 

N'oubliez pas de vous inscrire une semaine avant, en téléphonant (05 63 76 85 85)

ou en adressant un courriel (mediatheque@carmaux.fr)

11.02.2017

Bande dessinée, coups de cœur du Club "Troc Cultures"

5926435_1-0-387657754.jpgL'inversion de la courbe des sentiments

Jean-Philippe Peyraud (Dessinateur -Scénario)

 BD PEY

 

 

L’action se situe à Paris, de nos jours. Ça ne va pas trop fort pour Robinson. Son vidéoclub n’attire plus qu’une clientèle restreinte, sa petite amie déménage en province pour aller vivre avec un autre type. La nuit qu’il vient de passer avec Amandine se conclut sur une note ridicule. Son père débarque à Paris car il vient à nouveau de se fâcher avec sa mère, et en plus, sa sœur en province s’inquiète de la disparition de Gaspard, son fils de 17 ans. Il aurait pour maîtresse une femme plus âgée que lui. Or il se trouve que justement, sa voisine a également disparu. Amandine, de son côté, retrouve son amie Charlène, de retour du Pérou où elle a laissé son amoureux. Elle est à la recherche de son père biologique, un patron de vidéoclub. Si son amie s’inquiète de cette rencontre, elle l’est surtout à cause de ses résultats d’examens. Elle craint une ablation du sein.

 

Plusieurs personnages se croisent, se cherchent, se trompent. On comprend peu à peu leurs liens. Les méprises comiques s’enchaînent. Une BD moderne, réaliste, avec des personnages attachants qui font de leur mieux pour affronter leurs problèmes, leurs doutes et leurs sentiments. C'est une BD au ton de théâtre de Boulevard. Un album choral, très rythmé, très feuilleton. On ne s'ennuie pas.  Les personnages s'enfoncent dans des problèmes qui les dépassent mais gardent la tête haute et le sens de la dérision. Des situations improbables surgissent, les mauvaises nouvelles pleuvent. Le tout est agrémenté d'une bonne dose de cynisme et d'autodérision.

 

Le dessin est sec et plus on avance dans la lecture, plus les couleurs perdent leur clinquant. Le dessin est assez minimaliste pas de fioritures, on va à l'essentiel pour suivre ces personnages. Mais ce dessin en apparence si naïf nous trompe. Alors qu'on pense que le trait se contente d'effleurer des personnages, on prend conscience que l’auteur s'est attelé à nous livrer sincèrement, presque crûment, des individus fragiles, bourrés de doutes, cherchant à se protéger maladroitement des mauvais coups que leur réserve la vie. Les illustrations ne cherchent pas à surjouer les expressions naturelles.

 

Sous le vernis d'une comédie légère se cache une représentation sensible d'une société contemporaine un peu larguée. 

07.02.2017

Ca y est, nous avons testé...

Les Banquettes Arrières !!! P1280069.JPG

 

 

 

 

 

P1280065.JPG

 

 

 

Spectacle donné à la Médiathèque Municipale de Carmaux le samedi 28 janvier à 17 h, salle comble, public comblé.

 

 

 

Alors, pour confirmation de notre précédente note,

oui, elles sont bien trois

oui, elles sont vraiment très marrantes

oui, en plus, elles sont carrément sympas

et oui...oui, nous avons passé un bon moment !

P1280071b.jpg

Juste un conseil : retournez les voir le plus vite possible, où qu'elles soient, l'hilarité est un besoin vital... ceci est un "petit message à caractère informatif" ;)

06.02.2017

Roman, coups de cœur du Club "Troc Cultures"

4987230_6_0c25_la-couverture-de-crepuscule-du-tourment-de_67faa5e7b03a48f2d1e2722d52a00223.jpgCrépuscule du tourment

Léonora Miano 

R MIA

 

 

De nos jours, quelque part en Afrique subsaharienne, au Cameroun peut-être, quatre femmes s'adressent successivement au même homme : sa mère, la femme a laquelle il a tourné le dos parce qu'il l'aimait trop et mal, celle qui partage sa vie parce qu'il n'en est pas épris, sa soeur enfin. À celui qui ne les entend pas, toutes dévoilent leur vie intime, relatant parfois les mêmes épisodes d'un point de vue différent. Chacune fait entendre un phrasé particulier, une culture et une sensibilité propres. Elles ont en commun, néanmoins, une blessure secrète : une ascendance inavouable, un tourment identitaire reçu en héritage, une difficulté à habiter leur féminité... Les épiphanies de la sexualité côtoient, dans leurs récits, des propos sur la grande histoire qui, sans cesse, se glisse dans la petite. D'une magnifique sensualité, ce roman choral, porté par une langue sculptée en orfèvre, restitue un monde d'autant plus mystérieux qu'il nous est étranger... et d'autant plus familier qu'il est universel.

 

Léonora Miano, c'est une voix libre , qui n'a de cesse dans son oeuvre de présenter l'Afrique Noire en dehors des clichés inhérents au traitement médiatique de base, sans pour autant sombrer dans un voyeurisme indélicat.

L'auteur décrypte les travers et les poncifs des différentes religions qui imposent leurs diktats, ordonnés par les hommes et imposés en particulier aux femmes pour les asservir. Quatre femmes se livrent à un homme, sa mère, son ex, sa compagne, sa sœur. Au fil de leurs monologues, apparaît l'histoire complexe d'une famille, ses secrets et ses non-dits. On entrevoit aussi un parallèle entre ces femmes, en recherche de liberté, d'émancipation et le continent africain.

Léonora Miano, nous plonge dans un monde de croyances, de magie et de superstitions. Son écriture est révélatrice d'un combat pour faire retrouver ses racines à un peuple qui s'est laissé déposséder de ses propres traditions. Une histoire poignante, une écriture particulière pour chaque femme, un livre dense et envoûtant. Une très belle écriture, lyrique, poétique au service d'une peinture tellement vrai des sentiments des femmes africaines.

04.02.2017

Roman, coups de cœur du Club "Troc Cultures"

 

Le-cas-Noah-Zimmerman.jpgLe cas Noah Zimmerman

Sharon Guskin   

RP GUS

 

 

Janie est une célibataire endurcie, alors rien de surprenant à ce qu’elle décide de garder le bébé conçu avec un parfait inconnu sur une plage en vacances. Mais quatre ans plus tard, élever seule le petit Noah ne s’avère pas être une mince affaire : cauchemars à répétition et troublantes références à des scènes de violence perturbent terriblement le garçonnet. Quand Janie le couche le soir, il réclame sa vraie maman et demande à rentrer chez lui… Aucun médecin n’est capable de diagnostiquer ce mal, alors quand Janie découvre l’existence d’un certain Dr Anderson, psychiatre ayant fait de nombreuses recherches sur la réincarnation, elle tente sa chance auprès de lui. Elle ignore cependant qu’Anderson est atteint d’aphasie (un trouble du langage assez rare) et qu’il est sur la sellette. Pour le docteur, le cas Noah Zimmerman pourrait renverser la tendance et lui permettre de briller enfin aux yeux de tous. Encore faut-il découvrir si Noah est véritablement habité par l’esprit d’un autre.

 

Un premier roman bien écrit, fluide, dont l'intrigue est bien ficelée et les actions s'enchaînent facilement. Une lecture hypnotisante. Ecrire sur la réincarnation n'est pourtant pas facile et nombreux sont les écueils à éviter pour que le livre ne prenne une dimension trop paranormale. Une histoire qui s’appuie sur des articles scientifiques issus de travaux de recherches universitaires et qui perturbe nos croyances. Un roman troublant où il est question de justice, non de vengeance.

 

Entre réalité et fantastique, entre un foisonnement de relations humaines et une enquête pleine de suspense et de rebondissements, le lecteur se laisse simplement emporter par les mots de l'auteur et cette histoire.

 

Ce polar permet au lecteur de se poser beaucoup de questions sur ce qu'il y a après la mort. Mais au-delà de ce thème, ce sont les drames familiaux qui sont mis en exergues. Comment vivre avec un enfant qui à des des besoins très spécifiques ?